questions fréquentes

Les études et mon expérience, le prouvent : l’efficacité des deux techniques est identique, à condition de respecter les cahiers des charges et les recommandations des experts.

Depuis janvier 2018, l’activité a augmenté jusqu’à 50 procédures par mois. Depuis que nous réalisons des vasectomies, nous avons constaté :

• un abcès de la voie d’abord chez un patient qui avait décidé d’aller travailler le soir même
• 2 hématomes symptomatiques ayant nécessité des antidouleurs et anti-inflammatoires plus le port du « jockstrap »
• une douleur scrotale persistante chez un motard
• quelques retards à la résorption de fils avec écoulement et retard de cicatrisation : c’est pourquoi nous évitons d’utiliser les fils de suture.
• Plus fréquemment : Des ecchymoses à la racine de la verge ou des mini-hématomes sans douleur, ni tuméfaction scrotale évoluant vers une régression spontanée sans aucun traitement
• Des gènes scrotales passagères.

Une remarque importante : Le syndrome du 10e jour après la vasectomie. En l’absence de douleurs post-opératoires après une semaine, un certain nombre de patients est moins attentif au respect des conseils post-opératoires et cela entraîne un rappel à l’ordre du corps par quelques douleurs passagères. Dans mon expérience, la consommation des antidouleurs se limite essentiellement au paracétamol et cela concerne moins de 5 % des patients opérés.

Il faut distinguer le temps chirurgical et le temps de l’anesthésie. Les chiffres correspondent à mes dernières 500 vasectomies, toutes anesthésies confondues.

• Vasectomie sans bistouri sous anesthésie locale : dans 80% des cas, la durée du temps chirurgical n’a pas dépassé 10 minutes par côté, donc une durée totale de l’intervention : moins de 20 minutes. Avec des conditions anatomiques particulières (varicocèle, torsion de testicule opérée, canaux déférents de petite taille, stress avec un scrotum contracté, une peau scrotale épaisse) la durée maximale du temps opératoire a été de 30 minutes, et une durée totale de l’intervention de 45 minutes.
• Anesthésie, sédation ou anesthésie générale : dans le cadre d’une vasectomie sous bistouri sous, nous n’avons jamais rencontré de difficultés techniques majeures et la durée maximale n’a jamais dépassé les 20 minutes. La sédation intraveineuse a un temps opératoire plus rapide (moins de stress, un scrotum parfaitement relâché, une anesthésie locale plus rapidement efficace) mais un temps d’occupation du bloc opératoire plus long en rapport avec le temps d’anesthésie prolongée.

Je conseille à tous mes patients l’anesthésie locale, SANS ou AVEC sédation. La sédation est particulièrement indiquée pour des patients qui ont peur des opérations, peur des aiguilles, qui sont extrêmement stressés et qui risqueraient de faire un malaise vagal en anesthésie locale simple (obligeant alors au report de leur intervention). L’anesthésie générale est réservée à des situations exceptionnelles.

Cela peut rendre plus difficile la vasectomie sans bistouri. Le canal déférent, notamment à gauche, peut être pris dans la varicocèle, plus difficile à sentir. Grâce à l’expérience, nous avons toujours réussi à mener à terme l’opération, mais avec une durée d’intervention plus longue.

Il est conseillé de porter le jockstrap jour et nuit, car il offre un excellent soutien scrotal, particulièrement durant la première semaine.

Cependant, certains patients le trouvent inconfortable pour dormir. Si c’est votre cas, vous pouvez opter pour un boxer ajusté qui assure un soutien suffisant pendant la nuit.

👉 Astuce : Gardez le jockstrap à portée de main. Il n’est pas rare que certains patients ressentent le besoin de le remettre en place en pleine nuit pour plus de confort ou de maintien.

En journée, il est important de continuer à porter le jockstrap, surtout lors des déplacements ou des activités physiques légères.