Questions fréquentes
INFORMATIONS GÉNÉRALES
VASECTOMIE CONTRACEPTIVE: EFFICACITÉ ET RÉVERSIBILITÉ
Avec une expertise étendue couvrant les informations générales sur la vasectomie, la législation en vigueur, les risques, les aspects liés à la sexualité, les coûts et les remboursements, nos retours d’expérience sont basés sur une connaissance approfondie de ces domaines.
Nous conseillons toujours à nos patients de conserver des spermatozoïdes au CECOS, au cas où. Cela rassure également parfois la compagne. Pour le prélèvement et la conservation du sperme, il faut s’adresser à un CECOS – vous trouverez toutes les informations sur le site http://www.cecos.org .Les analyses sérologiques à réaliser en préalable, VIH, hépatites et syphilis, sont remboursées par la Sécurité sociale et les mutuelles. À titre d’information, les frais annuels de « gardiennage » s’élèvent à environ 60€ par an. Pour plus de détails, nous vous invitons à les contacter directement. Néanmoins, tant qu’il y a encore un désir d’enfant, on ne peut pas vous proposer la vasectomie.
Cela ne peut arriver que dans 2 situations :
- Exceptionnelle – une duplicité du canal déférent. Des anatomistes ont décrit de situations avec 2 canaux déférents pour un seul testicule : c’est une situation rare.
- Le plus souvent – en raison des difficultés techniques, un des deux canaux déférents n’a pas été complètement sectionné . Un seul testicule fonctionnel assure un spermogramme normal. Les réparations spontanées sont tout de même rares dans un intervalle si rapide. Il faut se rapprocher du chirurgien qui a réalisé la vasectomie.
Le risque d’échec est estimé à moins de 0,1 pour mille. Afin de juger qu’il s’agit bien d’un problème technique (au moins un des canaux déférents n’a pas été sectionné) ou de réimperméabilisation précoce, il faut consulter en apportant les documents suivants :
- Compte rendu opératoire avec les détails de la technique.
Compte rendu d’anatomopathologie pour confirmer qu’il s’agit bien des canaux déférents. Les spermogrammes (minimum deux, un à trois mois et un deuxième un mois après).
Il faut vous examiner, car l’examen clinique peut éventuellement identifier le côté qui n’a pas été complétement sectionné. À ce jour, nous avons rencontré seulement deux situations avec section unilatérale, avec un examen clinique confirmant le côté qui n’a pas été coupé. Les interventions se sont déroulées sans difficultés techniques. Dans la littérature, il a été décrit de duplicité des canaux déférents.
Vasectomie et sexualité: Qu’est-ce que ça change?
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Les études montrent que dans les couples où la décision de subir une vasectomie est prise en commun et acceptée comme irréversible, il y a souvent un regain dans la vie sexuelle du couple. La libération des effets secondaires des contraceptifs hormonaux et l’élimination du stress lié à d’autres méthodes contraceptives peuvent contribuer à une sexualité plus épanouie. De plus, le caractère définitif de la vasectomie peut renforcer le lien émotionnel entre les partenaires.
L’une des craintes les plus courantes des hommes est que la vasectomie affecte leur virilité. Cependant, il est essentiel de souligner que la vasectomie n’entraîne pas de diminution de la virilité. La libido reste généralement inchangée voire augmentée en raison de l’élimination du risque de grossesse.
Une préoccupation courante chez les hommes envisageant la vasectomie concerne ses effets sur la fonction érectile. Cependant, il est important de noter que la vasectomie n’entraîne généralement pas d’impuissance. Des études ont démontré que la vasectomie n’affecte pas le flux sanguin vers le pénis, et l’érection reste inchangée après la procédure. De plus, la vasectomie ne perturbe pas la sécrétion ni la production de testostérone, essentielle au maintien de la fonction érectile et de la libido. En résumé, la vasectomie n’altère pas la fonction sexuelle masculine et les testicules continuent de fonctionner normalement après la procédure.
Après une vasectomie, le testicule continue de produire des spermatozoïdes qui sont ensuite détruits et recyclés par le corps. Contrairement à une croyance répandue, les spermatozoïdes ne s’accumulent pas dans les testicules ni dans le sac scrotal. La vasectomie n’entraîne pas non plus d’explosion ou d’autres dommages aux testicules.
Risques et complications
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Le taux de complications précoces selon les directives de l’Association Canadienne d’Urologie (Canadian Urology Association guideline: Vasectomy) est le suivant :
- Infection : 0,2 ± 1,5%,
- Saignements ou hématome : 4‒20%,
- Échec chirurgical : 0,2‒5%.
Bien que ce ne soit pas une complication grave, le syndrome le plus gênant et agaçant après une vasectomie est le “syndrome de douleurs chroniques post-vasectomie”. Indépendamment des complications postopératoires immédiates telles que l’infection ou l’hématome, la douleur scrotale chronique peut persister pendant des mois.
Cette douleur est définie comme une douleur testiculaire constante ou intermittente pendant 3 mois ou plus, affectant significativement les activités quotidiennes et nécessitant une consultation médicale.
Selon l’Association Canadienne d’Urologie, le taux de douleur scrotale chronique varie de 1 à 14%. Les experts estiment que cette douleur chronique est due à une inflammation probablement liée à une dilatation de l’épididyme, notamment par la ligature de l’extrémité testiculaire du canal déférent.
C’est pourquoi il est recommandé de pratiquer la vasectomie à extrémité ouverte, également appelée “open-end vasectomy”. Dans cette procédure, l’extrémité testiculaire du canal déférent n’est pas ligaturée, ce qui permet un écoulement continu du liquide épididymaire dans le scrotum.
De manière générale, il est recommandé aux patients de porter un support scrotal tel qu’un “jockstrap” ou un short de compression pendant une à deux semaines après la procédure afin de minimiser les risques de traction sur le cordon spermatique. Cette pratique semble avoir entraîné une diminution du nombre d’appels et de visites postopératoires.
De plus, il est crucial d’insister sur la nécessité d’éviter les efforts importants durant la première semaine suivant la vasectomie. Il est recommandé de s’abstenir de soulever des charges lourdes et de limiter la station debout à 30 minutes par jour pendant les 5 à 7 premiers jours afin de réduire les risques d’hématome scrotal et de douleurs chroniques.
Si la technique de vasectomie a été développée en Chine, inventée par le Dr LI en 1974, la première vasectomie aux États-Unis a été réalisée en 1985 par le Dr Marc Goldstein du Cornell Medical Center de l’hôpital de New York. En Europe, le Dr José Miguel Viladoms à Barcelone est reconnu comme l’un des pionniers de la vasectomie sans bistouri.
En 2019, plus de 60 millions d’hommes ont bénéficié d’une vasectomie contraceptive, et avec plus de 30 ans de recul, les méta-analyses menées pour étudier les complications à long terme de la vasectomie ont confirmé l’absence de risques à long terme associés à cette procédure.
En médecine, il est important de reconnaître qu’aucune méthode contraceptive n’est efficace à 100%, à l’exception de l’abstinence totale. Malgré sa rareté, une perméabilisation spontanée entre les deux extrémités sectionnées du canal déférent peut se produire dans de rares cas après une vasectomie, généralement dans l’année suivant l’intervention. Cependant, le taux d’échec de la vasectomie est très faible : le taux d’échec précoce (entre 3 et 6 mois) est inférieur à 1%.
Le risque de grossesse après une vasectomie est estimé à environ 1 sur 2 000 chez les hommes présentant une azoospermie post-vasectomie confirmée. L’utilisation de techniques telles que l’électrocoagulation de la muqueuse du canal déférent ou l’interposition du fascia peut réduire le risque d’échec de la contraception.
La prétendue relation entre la vasectomie et le cancer de la prostate a été source de controverses au sein de la communauté scientifique, en particulier aux États-Unis où plus de 300 000 vasectomies sont réalisées chaque année. Cependant, plusieurs études publiées ces dernières années, notamment en 2017, n’ont pas trouvé de lien entre la vasectomie et le cancer de la prostate.
Un certain nombre d’autres rumeurs ont circulé concernant la vasectomie. Cependant, les études sont formelles : il n’existe aucun lien entre la vasectomie et la maladie coronarienne, l’accident vasculaire cérébral, l’hypertension, la démence ou le cancer du testicule.
Vasectomie: que dit la loi?
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fixe le cadre légal de la contraception définitive « Stérilisation à visée contraceptive »
« Art. L. 2123-1. – La ligature des trompes ou des canaux déférents à visée contraceptive ne peut être pratiquée sur une personne mineure. Elle ne peut être pratiquée que si la personne majeure intéressée a exprimé une volonté libre, motivée et délibérée en considération d’une information claire et complète sur ses conséquences.
« Cet acte chirurgical ne peut être pratiqué que dans un établissement de santé et après une consultation auprès d’un médecin.
« Ce médecin doit au cours de la première consultation :
« – informer la personne des risques médicaux qu’elle encourt et des conséquences de l’intervention ;
« – lui remettre un dossier d’information écrit.
« Il ne peut être procédé à l’intervention qu’à l’issue d’un délai de réflexion de quatre mois après la première consultation médicale et après une confirmation écrite par la personne concernée de sa volonté de subir une intervention.
« Un médecin n’est jamais tenu de pratiquer cet acte à visée contraceptive mais il doit informer l’intéressé de son refus dès la première consultation. »
La loi ne stipule pas de conditions préalables telles qu’un nombre spécifique d’enfants ou l’accord de votre partenaire pour subir une vasectomie. Cependant, en raison de la difficulté de réversibilité de cette intervention, il est important de considérer la vasectomie comme une méthode contraceptive permanente. En général, il est déconseillé aux hommes sans enfants et âgés de moins de 30 ans de subir une vasectomie sans avoir préalablement envisagé une cryoconservation du sperme. Pour cela, il est nécessaire de contacter un Centre d’Étude et de Conservation des Œufs et du Sperme (CECOS) où vous trouverez toutes les informations nécessaires sur leur site web http://www.cecos.org. Les analyses sérologiques préalables à la cryoconservation, incluant le VIH, les hépatites et la syphilis, sont généralement remboursées par la sécurité sociale et les mutuelles. En ce qui concerne les frais annuels de stockage du sperme, ils s’élèvent à environ 60€ par an. Pour obtenir des détails supplémentaires, nous vous recommandons de les contacter directement.
Non, ce n’est pas strictement nécessaire, mais je le recommande vivement. La contraception est une responsabilité partagée et il est crucial d’impliquer les deux partenaires dans le processus. Bien que les hommes n’aient pas l’habitude d’accompagner leurs partenaires lors de consultations gynécologiques pour la pilule ou le stérilet, cela ne signifie pas que ce n’est pas important. Il est bénéfique que le partenaire assiste à au moins une consultation afin de comprendre pleinement le processus et de soutenir l’autre dans cette démarche contraceptive.
Si la technique de vasectomie a été développée en Chine, inventée par le Dr LI en 1974, la première vasectomie aux États-Unis a été réalisée en 1985 par le Dr Marc Goldstein du Cornell Medical Center de l’hôpital de New York. En Europe, le Dr José Miguel Viladoms à Barcelone est reconnu comme l’un des pionniers de la vasectomie sans bistouri.
En 2019, plus de 60 millions d’hommes ont bénéficié d’une vasectomie contraceptive, et avec plus de 30 ans de recul, les méta-analyses menées pour étudier les complications à long terme de la vasectomie ont confirmé l’absence de risques à long terme associés à cette procédure.
Si légalement vous êtes considéré comme majeur, il est important de prendre en compte votre jeune âge comme un facteur limitant. Le consensus mondial des experts en vasectomie fixe généralement l’âge de 30 ans comme une limite pour les hommes n’ayant pas d’enfants. Cependant, dans des circonstances exceptionnelles et après avoir réalisé une cryoconservation de sperme auprès d’un CECOS, la vasectomie peut être envisagée, sous réserve d’une évaluation de la maturité de la décision. En effet, la loi stipule que la vasectomie ne peut être pratiquée que si la personne majeure concernée a exprimé une volonté libre, motivée et délibérée, après avoir reçu une information claire et complète sur les conséquences de l’intervention.
Vous pouvez choisir un urologue pratiquant la vasectomie sans bistouri pour votre deuxième consultation, en veillant à respecter le délai de 4 mois entre les consultations et en fournissant à ce nouvel urologue l’attestation de votre première consultation.
Malheureusement, nous devons respecter la loi et l’intervalle de réflexion imposé.
Si vous disposez de l’attestation ou d’un document confirmant votre première consultation, il n’est pas nécessaire de recommencer le processus depuis le début.
Coût et remboursement
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Étant donné que les deux techniques de vasectomie, chirurgicale ou sans bistouri, sont équivalentes en termes d’efficacité, je vous suggère de vous adresser à l’hôpital en leur présentant l’attestation de la première consultation que vous avez reçue en même temps que votre devis. Bien qu’ils ne soient pas tenus de la prendre en compte, la plupart des urologues l’acceptent.
Les mutuelles basent généralement leur remboursement sur celui de la sécurité sociale. Il est à noter que la ligature des trompes bénéficie d’un remboursement plus élevé de la part de la sécurité sociale que la vasectomie.
En pratique, il y a généralement au moins deux consultations avec le chirurgien et éventuellement une avec le médecin anesthésiste. Il est également important de prendre en compte les éventuels dépassements d’honoraires. Les consultations ainsi que les dépassements d’honoraires sont remboursés par la mutuelle ou la complémentaire santé, selon les termes de votre contrat. Je vous encourage vivement à les contacter pour obtenir des informations précises à ce sujet. Votre chirurgien devrait vous fournir un devis dès la première consultation.
Lorsque vous envisagez une vasectomie, il est important de prendre en considération le “reste à charge après remboursement par la mutuelle”. Plusieurs facteurs influencent ce montant :
- Votre situation sociale, incluant votre régime obligatoire, le régime d’Alsace-Moselle, et tout bénéfice lié à la CMU, à l’ACS, à l’AME, etc.
- Le type d’établissement de santé choisi : hôpital public, clinique conventionnée ou non conventionnée.
- Si vous optez pour un chirurgien libéral exerçant dans un établissement privé, il est important de connaître sa position vis-à-vis de la convention, à savoir s’il est :
- Médecin spécialiste secteur I
- Médecin spécialiste secteur II ayant signé l’OPTAM-CO (Option Pratique Tarifaire Maîtrisée)
- Médecin spécialiste secteur II sans OPTAM-CO
- Médecin secteur III
Pour déterminer la position de votre chirurgien par rapport à la convention, vous pouvez consulter l’annuaire de l’assurance maladie disponible sur http://annuairesante.ameli.fr/.
La vasectomie doit être réalisée dans un environnement technique adapté, généralement au bloc opératoire en hospitalisation ambulatoire, et parfois en hospitalisation classique. À la sortie de l’hospitalisation, divers frais peuvent être engagés, comprenant :
- Le forfait hospitalier, qui s’élève à 20€ par jour, y compris le jour de sortie. Ce forfait, couvrant les frais d’hébergement et d’entretien lors de l’hospitalisation, n’est pas remboursé par l’Assurance Maladie, mais peut être pris en charge par la mutuelle en fonction du contrat.
- Le ticket modérateur, correspondant à environ 20% des frais d’hospitalisation.
- Les éventuelles dépenses de confort personnel, exceptionnelles en chirurgie ambulatoire.
- Dans le cas d’un médecin conventionné secteur II, les dépassements d’honoraires médicaux peuvent également s’appliquer.
Si vous êtes assuré social et bénéficiez d’une mutuelle, vous ne devriez généralement pas avoir de frais supplémentaires, voire être remboursé intégralement. Cette situation s’applique également si vous êtes bénéficiaire de la CMU, de l’ACS ou de l’AME et que vous êtes opéré à l’hôpital public.
Opter pour la réalisation de la vasectomie à l’hôpital de proximité, par des urologues experts, vous assure une prise en charge optimale sans aucune dépense supplémentaire.
Dans un Centre Hospitalo-Universitaire (CHU), qui est un centre de formation pour les futurs urologues, les vasectomies sont souvent effectuées par les Chefs de Clinique Assistants avec l’aide des internes. Si vous préférez, vous pouvez choisir un professeur en urologie pour réaliser l’intervention en secteur privé, moyennant éventuellement des dépassements d’honoraires.
Globalement, la technique de référence à l’hôpital reste la vasectomie classique, réalisée par voie chirurgicale sous anesthésie générale en chirurgie ambulatoire ou traditionnelle.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les frais liés à une hospitalisation privée ne sont pas nécessairement plus élevés que ceux d’un hôpital public. Ils incluent généralement le “forfait journalier”, le “ticket modérateur”, et éventuellement des frais de confort personnel.
Ce qui peut différer, ce sont les dépassements d’honoraires du chirurgien et, en cas d’anesthésie générale, ceux du médecin anesthésiste.
Les honoraires varient en fonction de la convention du chirurgien :
Si vous consultez un médecin en secteur I ou en secteur II avec OPTAM-CO, vous ne devriez pas avoir de dépassements d’honoraires ou ils seront intégralement remboursés par votre mutuelle, sans reste à charge. En revanche, si vous consultez un médecin en secteur II SANS OPTAM-CO ou en secteur III, des dépassements d’honoraires sont probables. Ils peuvent être pris en charge par votre mutuelle selon votre contrat. Dans tous les cas, le médecin est tenu de vous fournir un devis d’honoraires préalablement à l’intervention. Vous pouvez le transmettre à votre mutuelle pour connaître le reste à charge éventuel.
Il est recommandé de demander ce devis dès la première consultation pour anticiper les éventuels frais supplémentaires et connaître votre reste à charge.
Encore une fois, il n’y a pas de différences fondamentales à considérer. Ce qui peut varier, c’est l’expérience spécifique d’un chirurgien dans une intervention particulière. Il est essentiel de noter que la grande majorité, voire la totalité, des urologues en exercice en France sont membres de l’Association Française d’Urologie. Être membre titulaire de cette association est une garantie de la formation initiale en urologie, sans distinction entre les praticiens hospitaliers ou privés, secteur I ou secteur II.
Les hôpitaux publics, qu’ils soient universitaires ou non, sont des lieux de formation chirurgicale de premier plan. Il est donc fréquent que les interventions en salle d’opération soient réalisées par des assistants ou des collaborateurs, sous la supervision des internes. En cas d’urgence post-opératoire, les services d’urgence hospitaliers assurent la prise en charge et mettent en relation avec l’interne d’urologie de garde.
Dans un établissement privé, le chirurgien libéral établit un “contrat de soins” implicite qui l’engage à réaliser les interventions prévues. En cas d’indisponibilité, il peut confier le patient à un remplaçant ou un collaborateur libéral, après l’avoir informé. En situation d’urgence, le patient dispose des coordonnées de la clinique pour contacter directement le chirurgien ou a accès à une ligne directe disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Dans tous les pays du monde, les vasectomies sans bistouri sont généralement effectuées par des médecins expérimentés et spécialisés dans cette technique. En revanche, les vasectomies classiques, pratiquées dans les hôpitaux publics, sont souvent réalisées par des chirurgiens en formation, principalement des internes en chirurgie. En cas de complication post-opératoire, la prise en charge est assurée par les services d’urgence de l’hôpital, sous la supervision de l’interne de garde.
Pour effectuer le prélèvement et la conservation du sperme, il est recommandé de s’adresser à un CECOS. Vous pouvez trouver toutes les informations nécessaires sur le site http://www.cecos.org. Les analyses sérologiques préalables, telles que celles pour le VIH, les hépatites et la syphilis, sont remboursées par la sécurité sociale et les mutuelles. Les frais annuels de conservation, appelés également “gardiennage”, s’élèvent généralement à environ 60€ par an. Pour obtenir des détails spécifiques, nous vous invitons à les contacter directement.
En règle générale, les spermogrammes sont pris en charge par la sécurité sociale et les mutuelles.
Effectivement ! La loi exige deux consultations préopératoires. Afin de bénéficier du remboursement, il est nécessaire de fournir à la sécurité sociale la preuve de ces deux consultations. Cela se fait à travers les feuilles de soins établies lors de chacune des deux consultations, qu’elles soient papier ou électroniques, et transmises à la sécurité sociale.
Il est préférable d’effectuer une consultation post-opératoire, environ trois semaines après l’intervention, afin d’évaluer la cicatrisation et de détecter d’éventuelles difficultés post-opératoires. Si un examen clinique est nécessaire pour évaluer les douleurs, les hématomes ou toute gêne, il est conseillé de consulter en personne au cabinet. Dans le cas contraire, une téléconsultation peut être envisagée.
Les témoignages des patients Post-Vasectomie
Si vous envisagez de pratiquer une vasectomie sans scalpel dans notre centre, vous trouverez ci-dessous des résultats statistiques ainsi que des témoignages de personnes ayant franchi le pas, exprimant leurs ressentis et avis à différentes périodes post-opératoires.