Vasectomie Sans Scalpe : Comment un Article de Slate.fr a Changé la Donne en France

LA RENCONTRE

En décembre 2017, Jean-Marc Proust publiait un article surprenant sur Slate.fr, intitulé

“J’ai testé pour vous la vasectomie (lisez bien, je ne le ferai pas deux fois)”.

Cet article marquant, en plus d’apporter un témoignage personnel humoristique et franc, introduisait pour la première fois dans la presse française le concept de “vasectomie sans bistouri.” Pour moi, en tant qu’urologue engagé dans la popularisation de cette technique, cet article a symbolisé un tournant dans la perception de la vasectomie en France.

La Révolution de la “Vasectomie Sans Bistouri”

Traditionnellement associée à des peurs et des tabous, la vasectomie a longtemps souffert de la méconnaissance et des idées reçues. La notion de “sans bistouri,” aujourd’hui appelée “sans scalpel,” introduite par l’article de Proust, a ouvert la voie à une compréhension nouvelle de cette intervention. En offrant une approche plus douce et moins invasive, elle a permis de démystifier la vasectomie et de la rendre plus acceptable pour le grand public.

Un échange enrichissant avec Jean-Marc Proust

Lorsque Jean-Marc Proust m’a contacté pour en discuter, j’ai eu l’opportunité de partager mon point de vue sur la vasectomie et, en particulier, sur la technique sans scalpel que j’avais appris auprès de mentors comme le Dr Michel Labrecque. J’ai expliqué comment cette approche permet non seulement de réduire les risques d’infection et de saignement, mais aussi de rendre la procédure rapide et sans douleur majeure. Il s’agissait de souligner qu’il existe une méthode simple, efficace, et sans bistouri, que trop peu de Français connaissent encore.

Pourquoi la vasectomie reste confidentielle en France

Malgré des avantages évidents – efficacité, rapidité et absence d’effets secondaires durables – la vasectomie reste marginale en France, en partie en raison de freins culturels et de la perception que la contraception doit rester une responsabilité féminine. Pourtant, des études et des témoignages, comme ceux de Jean-Marc Proust, révèlent que les hommes qui choisissent cette option se sentent souvent plus libres et leurs couples plus épanouis. La “vasectomie sans scalpel” pourrait être une solution précieuse pour de nombreux couples si elle était mieux connue.

La satisfaction d’un praticien engagé

En tant que praticien de la vasectomie sans scalpel, je vois chaque jour l’impact positif de cette procédure. Des patients plus sereins, des couples qui se libèrent de la pression contraceptive : pour moi, cet article représente une étape importante. Jean-Marc Proust a osé partager son expérience, brisant des préjugés. Cet élan médiatique et éducatif est essentiel pour que la vasectomie cesse d’être perçue comme une solution extrême ou honteuse.

Enfin, Vincent Hupertan exerce en libéral. Il pratique la méthode dite sans bistouri. Il fait 5 à 10 vasectomies par mois et «en espère 15». Militant pour la vasectomie, notamment par internet, il est plus «visible» et reçoit ainsi davantage de patients. Dans tous les cas, on reste loin d’une opération courante, alors que la vasectomie, comme c’est rappelé ici, est efficace, facile, sans danger…

Conclusion : Pour une prise de conscience collective

L’histoire de la vasectomie en France est encore jeune, mais des articles comme celui de Proust, couplés à une sensibilisation accrue de la part des professionnels de santé, montrent la voie. Pour ceux qui se posent des questions sur cette méthode, je les encourage à s’informer auprès de praticiens qualifiés. La “vasectomie sans scalpel” est une avancée importante, et elle mérite de trouver sa place dans les options de contraception accessibles et responsables.


Lire l’article c’est par ici: https://www.slate.fr/story/155027/vasectomie-comment-fait-couper-couilles

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